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Photo du rédacteurMarionB

Le calcul littéral , c'est magique ...

... enfin presque !


Quand une grande miss de 3ème sort de ma grange un 23 décembre après une heure de calcul littéral en disant :

"C'était très bien. Avec toi, je comprends vraiment et je me dis que je vais réussir",

moi je réalise qu'en 2 séance seulement, j'ai déja bien avancé sur mon objectif caché (c'est à dire celui qu'elle n'a pas formulé lors de notre rencontre), à savoir : lui redonner confiance en ses compétences.

Parce que oui, les enfants qui viennent faire des maths à la Grange ne font pas que des maths - pfff ... trop banal !- : ils (re)prennent aussi ( surtout ? ) confiance en eux, en leurs compétences mathématiques et en leur capacité à réussir.


C'est magique ? Pas tout à fait ...

Mais j'ai quand même une recette perso qui marche assez bien.


1 - Définir un objectif clair et réalisable

C'est une étape essentielle, pour les élèves et pour moi. Pour ma grande Miss, nous avions écrit les différentes notions à connaître pour atteindre son objectif : être à l'aise en calcul littéral. 7 petits pas à faire, c'est déjà un long chemin.

Mais faire plusieurs petits pas est plus facile qu'un très grand !

De plus, voir le chemin devant soi, quand il est balisé et relativement court, est une source de motivation. Et cocher chaque étape en est une encore plus grande !


2 - Utiliser du matériel à manipuler

( Pour Grande Miss, il s'agissait des tuiles algébriques )


Il y a 3 utilités principales au matériel de manipulation :

a - créer une image mentale claire, mettant en jeu les 3 types de mémoire : visuelle, auditive et kinesthésique.

b - associer la notion étudiée à la facilité et au plaisir.

c - favoriser l'autonomie de l'élève en lui donnant une référence réutilisable à l'infini, même quand le matériel n'est plus sur la table. Pour Grande Miss, cela donne quelque chose du genre "Tu as 12 rouges et 7 verts, au final cela fait ...". La réponse ne vient pas de moi, et l'élève sait que la prochaine fois il saura la retrouver par lui -même.


3 - Accompagner avec la juste distance

Juste assez proche pour que l'élève sente ma présence, sache qu'il n'est pas seul et qu'il peut compter sur moi,

ET

Juste assez loin pour ne pas devenir indispensable, et accompagner l'élève à ses détacher de moi et du matériel.

C'est ce 3ème ingrédient qui est le plus difficile à obtenir, car il demande en tant qu'éducateur un travail continu sur soi-même.

C'est aussi ce qui fait toute la valeur de mon accompagnement, bien au delà de ce qui peut être proposé par un étudiant ... Souvent d'ailleurs bien au delà que ce qu'en attend l'élève lui-même !


Et pour mon enfant, c'est possible ?

Oui, ça l'est ! je prends quelques élèves en soutien en mathématiques. Pour prendre un RDV, c'est par LA.




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